Didillon et les “barakis”: de grâce, on se calme !
Il aura suffi d’une seule phrase de Thomas Didillon pour la tempête démarre.
- Publié le 29-01-2019 à 16h33
- Mis à jour le 29-01-2019 à 17h12
Par Benoît Delhauteur
Il aura suffi d’une seule phrase de Thomas Didillon pour la tempête démarre. Lundi soir, sur le plateau de La Tribune, Benjamin Deceuninck a demandé au portier mauve quel était son mot belge préféré. Sa réponse : “Pour préfacer un peu le match de dimanche, je pense que je dirais baraki.”
Après quelques minutes à peine, sur les réseaux sociaux, Didillon a été la cible de nombreuses attaques et même de menaces de mort. Dans le même temps, les supporters mauves et rouches se sont envoyé tellement de noms d’oiseaux qu’on aurait cru assister à un hommage au Pairi Daiza de Marc Coucke…
Thomas Didillon a-t-il commis une bêtise ? Bien sûr. Sa phrase était très maladroite. Il l’a vite compris et diffusé un message d’excuse : “Je n’ai visé ou voulu insulter qui que ce soit…. Mes excuses à ceux/celles qui se sont sentis offensés.”
Malgré cela, il est d’ores et déjà acquis que le Français sera reçu très chaudement à Sclessin. Chaudement à quel point ? Un gardien d’Anderlecht qui se fait chambrer à Sclessin, c’est un pléonasme, un fait inévitable. Demandez à Silvio Proto ce qu’il en pense.
On espère simplement que les propos malencontreux de Didillon ne vont pas inciter certains à franchir la ligne jaune. On ne veut plus voir les incidents du passé. On ne veut plus connaître l’atmosphère pourrie des Clasicos du temps de Bölöni. On ne veut plus voir d’incitations à la haine ou de jets de fumigène. Il ne faut pas confondre folklore et violence. Une simple phrase, aussi maladroite soit-elle, ne le justifierait pas.